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20 juin 2015

Critique : "Vice-Versa"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve pour une petite critique cinématographique du tout récemment sorti Vice-Versa ("Inside Out"). Pour commencer, voici la bande-annonce :


J'en attendais énormément de ce nouveau film d'animation. Le dernier film à scénario original 100% Pixar (c'est-à-dire qui n'est pas un sequel ou un préquel, Rebelle étant un savant mélange Disney/Pixar) remontait à il y a 6 ans avec Là-Haut. Et de mon point de vue, leur dernier véritable bon film était Rebelle il y a 3 ans. À côté de ça, les studios Dreamworks commençaient sérieusement à marcher sur les plates-bandes de la petite lampe électrique. Est-ce que Vice-Versa remonte la pente et rattrape le coup ? Voyons ce que ça donne !

Riley Anderson, âgée de 11 ans, est une fille pétillante et pleine de souvenirs heureux. Jusqu'à présent, sa vie a été guidée par ses émotions ; Colère (Anger), Dégoût (Disgust), Peur (Fear), Tristesse (Sadness) et ce qui semble être la plus importante : Joie (Joy). C'est à bord du Quartier Central que ses émotions, les "petites voix" dans la tête de Riley la conseillent dans la vie de tout les jours. Mais alors que la famille déménage et que Riley se retrouve dans une nouvelle ville et une nouvelle école, un incident survient : Joie et Tristesse se voient expulsées du Quartier Central avec les souvenirs heureux de Riley, laissant cette dernière entre les mains de Colère, Dégoût et Peur. Quant à Joie et Tristesse, elles vont devoir se serrer les coudes malgré leurs caractères contradictoires afin de parcourir l'immensité de l'esprit de Riley pour la sauver du chaos créé par ses émotions pessimistes.

Côté graphisme et animation pour commencer, il n'y a aucune surprise. C'est du Pixar tout craché. Si le "monde réel" (càd la réalité de Riley) semble un peu plat et peu travaillé, l'esprit de la fille en revanche déborde de couleurs et est très pétillant. L'univers est riche de lumières et de trouvailles, et le chara-design rend les personnages très attachants ! Petit coup de cœur sur Joy qui bondit dans tout les sens ! Pouvant être à la fois très coloré et très sombre, l'esprit de Riley nous fait vibrer et voyager, puisqu'elle possède un univers entier dans sa petite cabotte. Ça fait rêver tout en restant très lisible. Bref, sans que ce soit du caviar animé, c'est tout de même plaisant. Simple mais très efficace.
On va maintenant parler des personnages ! Comme toujours, je pars du personnage qui me semble le moins important pour remonter jusqu'au plus important :
Bing-Bong, adorable éléphant en barbe à papa, c'est l'ami imaginaire de Riley ; tellement imaginaire qu'il est totalement absent des bande-annonces et extraits divulgués par les distributeurs. Malgré son apparition trop tardive dans le récit, il reste un personnage attachant, drôle et dont je n'ai pas le droit de vous parler plus que ça.  Dommage qu'on l'oublie vite.
Ensuite, le trio Anger/Disgust/Fear, en charge du quartier central dès que Joy et Sadness disparaissent. Ils sont hilarants, chacun à leur manière ! Chacun a son "heure de gloire", les rôles sont bien répartis et chacun incarne à la perfection l'émotion qui lui sied. Une bonne grosse dose de rigolade. Ma préférence ? Impossible de vous le dire, je les adore tout les trois.
Et puis vient Sadness, deuxième émotion principale de Riley. Pessimiste, dépressive et déprimante, c'est le personnage auquel on doit avoir le plus de mal à s'attacher pendant le film. Au début, elle est carrément insupportable. Mais même si elle aurait pu être mise plus en avant, c'est un personnage fort et qui fonctionne très bien. Elle finit par nous toucher à notre tour.
Riley, personnage central du film. C'est l'élément-clé qui donne toute sa vigueur au récit, elle est adorable, attachante, très touchante et TRÈS émouvante. Je me suis énormément identifiée à elle. De toute manière ses grands yeux bleus vous feront fondre. Et puis c'est tellement rare de voir un personnage pré-adolescent aussi bien développé et qui ne tombe pas dans les clichés habituels, ça fait du bien.
Et pour terminer : Joy. C'est le personnage qui me semble le plus complexe du film, en réalité. Son seul but est que Riley soit heureuse. En cela, Joy incarne à la fois une mère poule, une meilleure amie, une sœur pour Riley et parfois Riley elle-même. C'est aussi la seule émotion qui a le pouvoir de ne pas s'en tenir seulement qu'à l'étiquette qu'elle a sur le front. J'ai aussi mis un peu de temps à l'apprécier, car elle se montre très hypocrite voire cruelle envers Sadness en essayant de la changer. Mais elle a fini par gagner mon cœur ; Joy est un personnage très émouvant et le duo qu'elle forme avec Sadness fonctionne à la perfection.

On passe désormais au scénario ! Allez on va tout de suite commencer avec les reproches que je fais à la narration, ça ira plus vite ; Il y a des longueurs dans le film, des moments où on trouve ça quand même un peu long. La plupart d'ailleurs sont lorsque Joy et Sadness essayent de rejoindre le Q.C, car l'esprit de Riley est immense, et du coup un petit peu trop. Malgré les bonnes trouvailles qui ont été faites pour peupler la tête de l'héroïne, on passe beaucoup de temps sur pas mal d'éléments qui ne sont pas toujours là pour faire avancer l'histoire (je pense notamment à la scène des pensées abstraites... Sympa mais chiante). C'est je crois le seul gros reproche que je fais au film. 
À côté de ça, l'histoire est très touchante, elle tient debout et présente plusieurs niveaux de lecture, bien entendu. J'ai trouvé extrêmement intéressant tout ce qui entoure le business des souvenirs et la manière dont les scénaristes s'en sont servis. Le récit ne raconte pas seulement une fillette qui a le mal du pays ; c'est une tranche de vie qui est développée dans le film, dans laquelle tout le monde peut se retrouver et c'est pour ça que ça fonctionne
/!\ Ne continuez pas plus loin si vous n'avez pas vu le film /!\ 
Les scénaristes, au travers des mésaventures de Joy et Sadness, mais aussi au travers des gaffes de Anger, Disgust et Fear, nous offrent une interprétation concrète au coktails d'émotions explosives que l'on ressent lorsqu'on quitte l'enfance (finalement marquée par la disparition de Bing Bong). Riley et ses petits voix, c'est chacun de nous.























On termine comme toujours avec la bande-originale du film !
Composée par el bellissimo Michael Giacchino (Tomorrowland, Les Indestructibles, Star Trek, Là-haut...), la musique de Vice Versa est assez entraînante. Elle ne m'a pas laissé un souvenir très marquant, mais j'ai retenu un thème récurrent sympathique. La musique est présente quand il le faut et s'efface aux bons moments. Vraiment. Aux BONS moments. Et on ne lui demande rien de plus, après tout. Clapiticlap, Mister Giacchino.

Je vous laisse avec ce fameux thème (le tout premier qu'on entend) :



Pour un rapide bilan, Vice-Versa est la preuve que j'attendais qui montre que oui, Pixar sait toujours faire des bons films. Lorsqu'ils se remuent un peu les miches et ne tombent pas dans la facilité de sortir des prequels ou des sequels (Bien que Toy Story 3 soit une merveille. Monstres Academy un peu moins), les créateurs de Nemo ou Ratatouille nous rappellent qu'ils savent toujours faire des films satisfaisants à regarder. Ils connaissent les ingrédients pour nous faire passer une bonne séance et ce dernier long-métrage ne fait pas exception. Une véritable tranche de vie est dépeinte au travers des aventures et mésaventures de personnages hauts en couleurs et travaillés, et malgré quelques longueurs, Inside Out nous emmène dans les recoins de la conscience pour nous émouvoir et nous faire rire. Pour petits et grands, à ne surtout pas manquer !

À bientôt pour de nouvelles critiques ! N'hésitez pas à laisser votre propre avis sur le film dans les commentaires ! 

Toutes les images issues du film Inside Out dans cet article
sont la propriété de Walt Disney Pictures.

30 mai 2015

Critique : "À la Poursuite de Demain"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve pour une petite critique cinématographique du tout récemment sorti À la Poursuite de Demain ("Tomorrowland"). Pour commencer, voici la bande-annonce : 

Je ne suis pas grande fan de SF. Malgré tout les films que j'ai fait l'effort de regarder pour tester, ce n'est pas un genre cinématographique qui m'attire réellement. Mais bon, la bande-annonce m'a mis la poudre aux yeux ; pour une fois qu'on a le droit à un scénario original et pas à un préquel/séquel/reboot/etc... Et puis bon, Brad Bird quoi. Alors en piste, voyons ce que ça donne !

Casey Newton, une adolescente pleine d'optimisme, en a assez du monde qui a conscience de sa propre déchéance (fonte des glaces, conflits géo-politiques sans fin...) et rêve constamment des étoiles. Un jour, elle va se retrouver acquisitrice d'un pin's qui a la propriété de la transporter ailleurs et lui faire voir un lieu fabuleux où tout semble possible. Casey va se mettre en tête de retrouver cet endroit, et de ne pas abandonner tant qu'elle n'aurait pas atteint son but.

Tout d'abord, l'aspect graphique du film ! Et bien c'est très très beau. On est facilement immergés dans
ce monde fantastique, faisant passer le monde réel pour une pâle photographie toute sale. Sérieusement, en sortant de la salle de cinéma j'étais déçue de revenir à la réalité, avec l'espèce de ciel bleu-gris là. Tomorrowland fait tout bonnement rêver. Et ce n'est pas un hasard si tout est fait pour se croire à Disneyland (même le scénario exploite ce filon !). Le travail des décors sur la ville 'imaginaire' est très minutieux et il y a tellement de détails qu'on ne sait plus où regarder. De plus, on alterne entre l'aspect rétro/nostalgie et le futur, ce qui est bien pensé et très plaisant. Des étoiles plein les yeux, j'vous dis. Mais est-ce réellement surprenant ? Je dois admettre que s'il y a bien des films auxquels la 3D, CGI et autres images de synthèse servent, ce sont les films de SF. Et c'est tant mieux pour nous.

 Concentrons-nous maintenant sur les personnages et leurs interprètes. Brad Bird a su rester simple et nous offre seulement quelques personnages principaux autour desquels tourner. Et quels personnages !
À commencer par David Nix, interprété par Hugh Laurie (hiiiiiii <3). Personnage froid et antipathique, je n'ai moralement pas le droit de vous en dire trop à son sujet. Sachez simplement qu'il a une véritable présence à l'écran et qu'il est nickel top moumoute. Je lui met un pouce vert.
Casey Newton, interprétée par Brittany Robertson, aka l'héroïne du film (?). Elle est plutôt attachante, et vraie : lorsqu'il lui arrive toutes sortes de trucs improbables (se faire attaquer par des robots, tout ça...), elle n'est pas en mode genre "ok let me deal with it i'm so cool yo", mais réagit de manière tout à fait humaine. Il y aussi une scène que j'ai beaucoup aimé avec elle, celle où elle remet en doute ses professeurs qui martèlent leurs élèves de pessimisme sur l'avenir de la planète et de l'humanité. En ça elle m'a beaucoup touchée. Cependant, Casey l'optimiste dispute la place aux deux autres protagonistes et à partir du moment où elle entreprend le voyage pour Tomorrowland, elle subit tout ce qui se passe et n'agit que très peu. Bon, elle trouve la solution finale au conflit mais ce n'est pas d'elle dont on se souviendra en premier lieu. Clairement pas.
Athena, par Raffey Cassidy qui joue étonnamment bien pour son âge. Si elle semble d'abord reléguée au second plan et est plus énervante qu'autre chose (mademoiselle je suis trop badass, pfft), Athena devient extrêmement attachante et émouvante dans la seconde partie du film. Mais elle le devient par l'action de...
Frank Walker ! Brillamment interprété par le mighty Georges Clooney, il est, selon moi, le véritable héros du film. La narration commence et se termine avec et par lui. Personnage profondément blessé, il nous émeut car c'est un enfant brisé à qui on a volé le rêve. Et lui et Athena, c'est une longue histoire. Alors que je croyais que le film se centrerait sur le duo Casey/Frank, c'est un trio qui se termine par un duo. Frank est pessimiste, rancunier et râleur, mais qu'est-ce qu'il est touchant. Snif.

On passe à présent au scénario ! Sans bavures, on a le droit à une histoire complète et sans réel trou apparent dans le scénario. Le récit flirte avec le paradoxe temporel sans jamais se jeter dedans (un peu dommage), et j'ai trouvé quelques faiblesses dans la résolution finale, mais il n'y a pas de réel élément WTF qui n'a rien à faire dans le film. Et ça fait du bien.
/!\ Ne continuez pas plus loin si vous n'avez pas vu le film /!\
Quant au propos du film, et bien c'est là que ça se corse. Le plat est plutôt bon, mais pas toujours bien servi. Je m'explique : Pour un film qui prône l'optimisme et l'espoir, et qui voudrait inciter les petits et les grands à agir et à croire qu'il est possible de changer les choses, on nous présente une héroïne qui n'agit pas tant que ça, et une résolution finale qui frise un tout petit peu le deux ex machina et ne règle pas réellement le problème. C'est bien beau de critiquer le pessimisme ambiant, mais le film y participe lui-même quelque part.
Autrement, le récit aborde des thèmes qui m'ont beaucoup touchée : l'espoir, la mort... Et le destin. Je suis assez partisane du "tout n'est pas fatal", alors quand des héros cherchent à changer la probabilité que la fin du monde puisse arriver, ça me fait toujours envie. Pour finir, le film dans sa globalité est équilibré et même si l'idée qu'il essaye de faire passer n'est pas toujours bien servie, l'intention est louable.


J'ai eu la chance d'aller voir le film en VOST (qu'est-ce que vous croyez, maintenant que j'habite dans une grande ville j'en profite, hé) mais pas de 3D. En revanche je suis certaine que ça doit envoyer du pâté.




















On termine en tradition avec la musique ! Elle est... Comment on dit déjà ? SUBLIME ? MAGNIFIQUE ? Parfaite !
Michael Giacchino, rien que ça, nous offre une bande-son épique, émouvante, qui nous transporte à Tomorrowland rien qu'en l'écoutant ! Je pense d'ailleurs que si j'ai passé une aussi bonne séance, c'est en grande partie grâce à la bande-son. Il faut savoir que Giacchino est aussi le compositeur des musiques qu'on entend lorsqu'on fait les attractions Ratatouille et Space Mountain (ouioui) à Disneyland. Haha, coïncidence ? JE NE CROIS PAS.

Bref on termine avec encore un bon point pour ce film. Et un CD de plus dans ma bibliothèque. Je vous laisse écouter un extrait, histoire que ça vous donne envie.

Dans l'ensemble, À la Poursuite de Demain est un film qui fait l'effet d'un bol d'air frais sans réellement ouvrir la fenêtre (oui j'ai de bonnes métaphores aujourd'hui). Un film emprunt de nostalgie rien qu'avec sa séquence d'intro, mais qui parle de croire au futur que l'on pourrait créer nous-même. Quelque part, le film veut nous montrer que les rêves d'hier sont possiblement la réalité de demain, et que comme tout bon Disney qui se respecte, il suffit d'y croire. Plaisant à regarder, un casting performant, une histoire qui nous transporte dans des contrées fantastiques, malgré quelques défauts  À la Poursuite de Demain est fortement conseillé si vous avez besoin d'une bonne dose d'optimisme !


À bientôt pour de nouvelles critiques ! N'hésitez pas à laisser votre propre avis sur le film dans les commentaires ! 

Toutes les images issues du film Tomorrowland dans cet article
sont la propriété de Walt Disney Pictures.

14 févr. 2015

#15 Critique : "Les Nouveaux Héros"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve pour une petite critique cinématographique du tout récemment sorti Les Nouveaux Héros ("Big Hero 6"). Pour commencer, voici la bande-annonce :


Je dois bien admettre que j'attendais ce film depuis un petit moment, et j'étais assez déçue que le dernier Disney estampillé Marvel ne fasse pas plus de bruit que ça (sans parler du fait qu'il ne sort en France que bien après sa sortie aux USA...). Voyons ce que ça donne !

Hiro Hamada, un petit génie de l'informatique, découvre un complot criminel qui pourrait être lié à la mort brutale de son grand frère, Tadashi. Aidé de ses amis et du robot infirmier Baymax conçu par son grand-frère lui-même, Hiro va tenter de déjouer ce complot à l'aide d'armes technologiques plus performantes les unes que les autres.
(ouaip c'est court comme résumé, mais sinon il y a beaucoup trop de choses à expliquer)

On commence comme toujours par le graphisme ! Et bien si j'avais trouvé peu esthétique la 3D pour la Reine des Neiges, je dois dire que le côté lisse et très coloré correspond parfaitement à l'univers de Big Hero 6. En effet, des armures jusqu'aux réactions chimiques, et sans parler de toutes ces couleurs ! Et puis la ville de Sanfransokyo, quoi ! Il y a de superbes séquences (de vol, notamment), qui sont visuellement magnifiques et qui en mettent plein les mirettes. Ça m'a par moment rappelé Tempête de Boulettes Géantes (studio Sony Pictures), donc ça ne m'a pas déplu. De plus, le chara-design est varié et du coup chaque personnage semble vraiment unique. Du coup de ce côté-là c'était plutôt des paillettes dans les yeux, donc j'étais bien contente !
On passe maintenant aux personnages ! Comme toujours on terminera par les plus importants :
La bande de copains : Honey Lemon, Wasabi, Gogo Tomago & Fred. Ils sont.... Non je suis un peu sévère. Chacun a droit à sa petite scène de présentation, à sa propre personnalité et de manière générale ils sont tous très drôles et s'amusent à péter des clichés du cinéma (la course poursuite en voiture, etc). Et identifiables, puisque j'ai réussi à vous redonner leurs noms sans regarder Wikipédia (sisi, j'le jure). Mais ils restent un ensemble de personnages secondaires assez stéréotyéps. De bons personnages secondaires. En réalité je m'attendais à ce qu'ils soient un poil plus importants.
Tadashi, le grand frère. L'adorable grand frère. Il n'a pas beaucoup de présence à l'écran, mais on en tombe amoureux dès les premières scènes. Et on souffre de sa perte avec Hiro, car on s'y attache vraiment aisément. Et même si en effet il dégage dans la première demie-heure de film, on continue de l'aimer tout le long. Conclusion : Il remplit très bien son rôle de personnage destiné à mourir. :'(
Baymax, ou le substitut de grand frère. Hilarant, attachant, émouvant, pouca pouca pouca ! C'est le robot qu'on voudrait tous avoir pour veiller sur nous et qu'on veut garder avec nous jusqu'à la fin et même après ! C'est tout ce qu'il nous reste de Tadashi et Baymax devient alors le personnage le plus adorable du film. Il est encore plus attachant que le chat du film ! LE CHAT ! C'est pas une preuve, ça ?! Pour conclure, c'est non sans émotion qu'il m'a rappelé le Géant de Fer, parce que c'est quand même un personnage un peu similaire. Et c'est vraiment beau.
Et pour terminer, Hiro. Je doutais de ma capacité à m'attacher à un personnage aussi jeune (14 ans), surtout qu'il est plutôt arrogant. Mais Hiro, en plus d'avoir une bouille d'amour, est hyper touchant. Il nie tout le temps le fait que la mort de son frère l'a touché, mais c'est lorsqu'il laisse vraiment éclater sa colère qu'il m'a le plus captivée. De manière générale tout tourne autour de Hiro et de ses rapports au décès de Tadashi et sa manière de faire son deuil (d'où les personnages secondaires qui s'effacent). De ce côté-là, il est très bien géré et très émouvant. Hiro est adorablement captivant.
Parlons maintenant du scénario ! Et au découpage général du film, en fait. Les créateurs ont pris le parti de centrer l'histoire sur les personnages et le relationnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Mais bien sûr il y a de la place pour l'univers techno-chimie derrière, ce qui est plutôt cool aussi ! De ce fait l'histoire est globalement hilarante et très émouvante, et puis soyons francs, bien menée. C'est une magnifique histoire sur l'amitié, le deuil. Hé, il n'y a pas d'histoire d'amour, et ça ne manque même pas (pourtant je les shipais tellement, Gogo et Fred...). Mais il y a toujours un point négatif, parce que je suis une femme chiante ; J'ai trouvé le film trop court. Il m'a laissée sur ma faim. J'aurais aimé qu'il dure au moins une demie-heure de plus. J'ai trouvé la conclusion trop rapide, j'en voulais plus. Pourtant ça dure 1 heure trois quarts à peu près, mais on ne voit pas le temps passer. Ouais, on ne s'ennuie pas. Mais j'en voulais plus ! :(

Le paragraphe tradi sur la VF & la 3D :
Côté doublage, j'ai vraiment rien eu à redire. On a la chance d'avoir Donald Reignoux (encore lui !) qui prête sa voix à Fred et de manière générale le lip-sync m'a pas choquée. Par contre bémol pour Baymax. Je n'ai pas accroché à la voix de Kyan Khojandi (désolée !!), et pour le coup je préférais l'écouter parler en VO..
Côté 3D, c'est encore une preuve que les films d'animation avec un tel graphisme sont destinés à être vus avec les lunettes ! J'veux dire, sans la 3D, c'est bien. Mais avec, ça explose dans tous les sens !!


















Et pour terminer, la musique !

Aux commandes : Henry Jackman, qui avait précédemment composé pour Les Mondes de Ralph (dont la zik est plutôt cool, d'ailleurs). Bon je vais être honnête avec vous, la BO de Big Hero 6 ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. J'ai remarqué des passages symphoniques assez sympas mais sans plus.
En revanche, la séquence "construction d'armures" (qui correspond en fait aux séquences "test des superpouvoirs" dans les autres Marvel) était hyper rythmée par une chanson vraiment cool : Immortals, par Fallbout Boy que je vous invite à (re)découvrir ici :




Bilan sur ce film d'animation et ce que j'en ai pensé : Une histoire touchante, des personnages drôles et attachants, un univers riche et coloré... La recette simple mais parfaite pour un film qui mériterait plus de faire plus de bruit (disons qu'il souffre de sortir au cinéma le même jour que Cinquante Nuances de Conneries). Même si je suis restée sur ma faim, Big Hero 6 rejoint facilement la liste des bons Disney et je ne peux que vous conseiller d'aller le voir ! À ne pas louper, bien sûr !

PS : Restez après le générique de fin !!


À bientôt pour de nouvelles critiques ! N'hésitez pas à laisser votre propre avis sur le film dans les commentaires !


Toutes les images issus du film Les Nouveaux Héros dans cet article
sont la propriété de Walt Disney Studios Motion Pictures International

8 nov. 2014

Critique : "La Légende de Manolo"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve pour une petite critique cinématographique de La Légende de Manolo ("The Book Of Life") que je suis allée voir un dimanche après-midi où j'avais rien à faire. Pour commencer, voici la bande-annonce :


J'ai vu la bande-annonce par hasard au cinoche, et ensuite la pote Saphi' en a fait une critique qui m'a donné envie de le voir... Mais autrement je n'avais jamais entendu parler de ce film (dans les cartons depuis 14 ans !!). Alors voyons ce que ça donne :

Manolo et Joaquin, deux amis d'enfance inséparables et chacun destinés à un avenir glorieux, sont amoureux de Maria. Dès lors, les divinités du monde des Morts décident de se lancer un pari pour savoir lequel des deux épousera la demoiselle lorsqu'elle reviendra d'Espagne.
Les garçons grandissent : Manolo devient torero comme son père et son grand-père avant lui, mais refuse de mettre à mort les taureaux et préfèrerait devenir guitariste et chanteur. Joaquin quant à lui, devient un général victorieux et plein de courage. Lors du retour de Maria, ils vont rivaliser d'audace pour la séduire, et alors que Manolo est sur le point d'y arriver, Xibalba ne supporte pas de perdre son pari et tue Manolo. Celui-ci pourra revenir dans le monde des vivants seulement s'il parvient à remporter les épreuves du monde des morts... J'ai fait court, y'a pas mal d'intrigues qui s'emmêlent.

On commence comme d'habitude par le graphisme ! Lorsque j'ai vu la bande-annonce, c'est ce graphisme original et à la fois curieux qui m'a attirée et donné envie de voir le film. Et je n'ai pas été déçue ! Les personnages sont hauts en couleur, ce style "pinocchiesque" colle très bien à l'ambiance et le monde des morts est... fantastique ! Il y a des couleurs partout, ça explose, non sans nous rappeler Les Noces Funèbres de Tim Burton (contraste beaucoup + marqué cela dit)... Le chara-design est varié et très fun, j'ai eu un gros coup de cœur pour le design de la Muerte. C'est tellement chouette que ça nous fait regretter les quelques passages hors du récit enchâssé, dans lesquels on retrouve des personnages trop lisses et trop parfait à mon goût. Mais sinon, que du bonbon pour les yeux !
Passons maintenant aux personnages ! Il y en a beaucoup, et surtout beaucoup qui sont très bons !
Tout d'abord, Maria : La demoiselle a été une agréable surprise : Loin d'être la cruche de base qui attend que son prince charmant vienne la sauver, Maria s'avère être forte, intelligente et défend même des valeurs féministes ! Elle prouve qu'effectivement, les femmes sont pas juste là pour faire la popotte et être jolies, et rares sont les films d'animation qui s'aventurent sur ce terrain-là !
Ensuite, la galerie de personnages secondaires : Chaque film à son lot de personnages dont on se passerait bien, et la Légende de Manolo en fait hélas partie. Je pense notamment au grand-père Sanchez, et aux autres membres de la famille de Manolo (sauf pour les parents). Mais également aux musicos... Ces personnages sont là pour le comique, mais comme souvent ne sont pas vraiment drôles et j'aurais préféré qu'ils s'en tiennent à un rôle de simple figurant.
Je passe ensuite à Joaquin. Un side-kick bien particulier car il est à la fois le meilleur ami et le rival du héros. C'est un mélange intéressant puisqu'il est à la fois très drôle, charismatique et attachant. On adorerait qu'il finisse avec Maria, mais on sait bien qu'elle est faite pour Manolo. Joaquin est donc un personnage qu'on aime et qu'on déteste à la fois, ça varie. Mais pour ma part, il reste quand même extrêmement cool, et c'est un rival redoutable pour Manolo.
Je passe vite sur le Dieu Chambellan, qui aurait pu être intéressant et drôle s'il n'avait pas été relégué à la simple caricature de Bob Marley (un peu comme la chenille Nim Galuu dans Epic : La Bataille du Royaume Secret) . C'est un élément-clé de l'intrigue, et il est, je trouve, bâclé.
Viennent ensuite Xibalba et la Muerte. Mon couple préféré du film. Outre le fait que ce sont les deux personnages aux designs les plus chouettes du film, ils occupent à la perfection le rôle qui leur est attribué, à savoir celui de Dieux. Ils sont hautains, indifférents au sort des hommes et ont un charme fou (sisi, les deux). Cependant, ils ne sont pas malveillants et du fait de leurs lignes de dialogue très bien écrites et de la relation qu'ils entretiennent, ce sont pour ma part des personnages que j'ai adoré voir évoluer à l'écran. Bon, ok, surtout la Muerte. Elle est trop belle.

Pour terminer, Manolo. El Manolo. Un héros épique, touchant, drôle. Il est adorable, on l'aime dès les premières minutes de film et en plus il chante bien. J'ai une petite préférence pour le Manolo décédé (rien à voir hein, je préfère juste le design), mais tout ce qui se passe dans le monde des vivants à ses côtés est génial. J'adore, quoi.
On passe maintenant au scénario ! Comme dit plus haut, La Légende de Manolo développe énormément d'intrigues et aborde de nombreux thèmes, ce qui n'a pas été pour me déplaire. On va essayer de faire le tri.
L'histoire principale, à savoir "qui des deux garçons va pécho la gonzesse", est très bien racontée. C'est fun, il y a une vraie évolution et les auteurs n'ont pas choisi la facilité (comme je l'ai dis, Joaquin est très bien !). C'est une histoire d'amour et d'amitié comme on les adore.
Le seul point qui m'a dérangé est le suivant (spoiler - pour lire sélectionnez le texte) : Lorsque Manolo meurt, Xibalba gagne le pari. Sauf que le pari impliquait que Joaquin épouse Maria, hors ce n'était pas encore le cas. Vous allez dire que je chipote, n'empêche que d'habitude dans leurs paris, les dieux sont plus à cheval que ça sur la formulation exacte des faits. Maria aurait très bien pu ne pas épouser Joaquin, et dans ce cas ni Xibalba ni la Muerte n'aurait remporté le jeu.
La seconde intrigue aborde les thèmes de l'héritage familial, et amène notamment le débat sur la corrida. Et là, bien que voir un débat aussi polémique être abordé dans un film d'animation m'a agréablement surprise, j'étais déçue que la question finisse par être tranchée. Sans spoiler, j'aurais aimé que le père de Manolo se montre un peu plus persuasif et ne laisse pas tomber ses convictions d'un coup (d'autant que je connais et comprends son point de vue, je suis née en Camargue. Je dis pas que là-bas la Corrida c'est le sport national, m'enfin bon...).
Un autre grand thème abordé est celui du destin/fatum, et de la fatalité (c'est là que le titre du film en VO, "The Book Of Life" prend tout son sens (un de mes moments préférés du film)) ; chacun est maître de son destin, etc. On a beau nous le rabâcher dans des tas d'histoires, on ne s'en lasse jamais, pour peu que le thème soit aussi bien traité que dans la Légende Manolo ;)
Oh, et petit bonus sur le clin d'œil au mythe d'Orphée et Eurydice, j'ai adoré ! Et je m'arrête là pour le scénario.

Paragraphe rapide sur la VF et la 3D :
J'étais scotchée de voir que la VF est bonne au point que les chansons sont agréables à écouter (voire à fredonner en sortant de la séance). Sérieux. C'est hyper bien doublé, bien chanté, et ils ont même fait attention au lip-sync OwO J'aime !
Pour ce qui est de la 3D, je regrette tellement de ne pas avoir pu prendre une séance... Ça pète de partout, avec les couleurs et les décors du monde des morts, ça promet une 3D sensationnelle ! Donc si vous avez le choix, je vous conseille de vous faire plaisir.



Et nous terminons comme toujours avec la musique !

Que dire, que dire ? Si je n'ai pas remarqué de bande-son particulièrement intéressante, la qualité des chansons ne m'a pas échappée. Elles sont là où il faut, quand il faut, et surtout il n'y en a pas TROP (coucou les réal's de Frozen, prenez note). La plupart sont interprétées par Manolo (doublé par Diego Luna en VO) et elles sont sublimes, vraiment. Elles collent à l'ambiance et aux personnages à la perfection, et en général les séquences qui les accompagnent sont vraiment superbes. Gros coup de cœur sur la musique (du moins les chansons), donc.
Comme toujours je vous laisse avec le morceau qui m'a le plus marqué. Bonne écoute :
Petit bilan sur ce film d'animation et de ce que j'en ai pensé : Un film original, drôle, et assez touchant. Malgré quelques défauts qu'on retrouve assez souvent dans les films d'animation, La Légende de Manolo pourrait tout à fait être comparable à un Disney ou un bon Dreamworks. Sans prétention aucune, il nous raconte une histoire à la fois épique et pleine de tendresse, avec des personnages vraiment attachants et un graphisme qui fait plaisir à voir. Je me demande même si ce ne serait pas mon coup de cœur de cette année en matière d'animation. Quoi "Dragons 2" ? Keskiya "Dragons 2" ?
En bref, un film à surtout ne pas louper. ;)

À bientôt pour de nouvelles critiques ! N'hésitez pas à laisser votre propre avis sur le film dans les commentaires !

Toutes les images issues du film The Book Of Life dans cet article

sont la propriété de 20th Century Fox Animation.

1 nov. 2014

Critique : "Les Boxtrolls"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve pour une petite critique cinématographique du récemment sorti Les Boxtrolls ("The Boxtrolls") que je suis allée voir pendant mes vacances. Pour commencer, voilà la bande-annonce :
Fan des films précédents de ce studio (Coraline et Paranorman), je surveillais l'arrivée de ce petit ovni d'animation depuis quelques temps déjà. Voyons ce que ça donne !

Dans la ville de Cheesebridge, le quotidien des habitants est habité par deux choses : le fromage et les boxtrolls. Ces derniers sont réputés pour être d'effroyables monstres vivant des les souterrains et qui, la nuit, kidnappent les enfants et dérobent les objets précieux. Mais la vérité est ailleurs : Œuf, un garçon élevé par les boxtrolls, va tenter de montrer au monde leur véritable visage et par la même occasion, déjouer les plans des parasiteurs qui tentent d'exterminer sa famille d'adoption.

On commence traditionnellement avec le graphisme du film : Que puis-je dire ? J'ai simplement adoré ! J'étais déjà fan des films qui l'avaient précédé, alors de ce côté-là je n'ai absolument pas été déçue ! Les personnages sont toujours aussi caricaturés (mais moins tordus que dans Coraline, en revanche), les trolls sont variés et ont tous une bonne tronche... Les décors sont chouettes, les ambiances dépeintes par les couleurs sont géniales et du coup le tout est super cool ! De plus l'animation (stop-motion me semble-t-il) est fluide, nickel, PAR-FAITE. Le rendu donne donc un film vraiment appréciable pour nos mirettes ! Ça change un peu des chara-design trop lisses et parfaits à mon goût, en tout cas :p
On passe maintenant aux personnages ! Ça va être un peu long mais c'est parce qu'il y a pas mal de persos dont je veux parler.
Donc pour commencer : Les boxtrolls. Quelques-uns se détachent du lot, comme Soulier, Poisson et quelques autres (ils sont nommés d'après leurs emballages) et ils sont tout simplement adorables. Ils sont drôles, attachants... (et en plus ils ne chantent pas. Les créateurs de Frozen devraient prendre des notes.) Présents où il faut quand il faut, les boxtrolls sont de vrais copains et on les aime.
Ensuite, les trois "déparasiteurs", à savoir M.Truffe, M.Poireau et M.Gratton. Si ce dernier est le second couteau abruti de base (mais il est drôle, on pardonne), je réserve une mention spéciale à Truffe et Poireau qui ont été une agréable surprise. À chacune de leur apparition, ils se posent des questions sur le bien, le mal (avec une touche d'humour qui n'est pas pour déplaire) et si ce qu'ils font est réellement synonyme de justice. En réalité les créateurs ont décidé de jouer avec ces deux personnages qui ont conscience de leur mauvais rôle, et cela ouvre toujours à plus d'interrogations (personne n'est tout blanc ou tout noir, etc etc). Et on salue ces deux personnages finalement assez attachants avec une scène post-générique extra !
Vient ensuite Winnie, la fille de noble qui va accompagner Œuf dans ses aventures. Elle a sa propre histoire et trace son propre bonhomme de chemin, ce qui est plutôt cool. C'est une fille forte avec un sale caractère. Elle est drôle, touchante et je la ship tellement avec Œuf. Je sais qu'ils n'ont que 10 ans, mais je les ship. Bon par contre parfois elle est flippante, un peu.
On passera assez vite sur les personnages des pères respectifs de Œuf et Winnie qui sont en réalité assez anecdotiques dans le film. Ce n'est pas très grave pour le père de Winnie, ça m'embête un peu plus pour celui de Œuf. Son statut de père du héros devrait le pousser sous le feu des projecteurs mais en même temps il n'a pas fait assez de choses pour qu'on s'intéresse à lui. Tricky. Et dommage.
Maintenant, parlons du meilleur personnage du film : Non, non, pas le héros, non. Mais Archibald Trappenard (c'est mon avis, en tout cas). C'est le tout premier personnage que l'on voit, et il semble beaucoup plus abouti que n'importe qui d'autre dans le film. D'ailleurs j'ai l'impression qu'on le voit plus que héros lui-même (est-ce que c'est bien ou pas ? Je ne saurais le dire). Pour la petite histoire, Archibald est obsédé par l'ascension à la noblesse, et va alors mettre en œuvre l'extermination des boxtrolls, clé de son succès. Il est maléfique, terrifiant, c'est un méchant excellent ! Il est convaincant, crédible (vous rigolez mais ça devient rare dans les films d'animation) mais reste tout de même hilarant.
Mais attendez. Œuf aussi est bien. C'est l'enfant sauvage, tiraillé entre ce qu'il est de nature et sa famille de cœur. Il est naïf, innocent, drôle et assez attachant. C'est aussi le personnage qui va pousser les autres (notamment Winnie) à ouvrir les yeux et à voir plus loin que le bout de leur nez. Et puis il a une bonne tête, quoi.
On passe maintenant au scénario ! Vous savez que c'est en général à ce moment-là que je commence à mettre beaucoup de rouge dans mes critiques ^^ Et bien Boxtrolls y passera aussi, mais pas forcément là où on pourrait croire. En réalité l'histoire est assez simple. C'est un schéma plutôt classique mais qui marche, il n'y a pas de faiblesse ni de trou, donc tout roule de ce côté-là.
En revanche, il y a pas mal de longueurs. Certaines scènes m'ont parues assez longues pour rien, et je me suis ennuyée plusieurs fois. C'est surtout le début du film qui souffre de ces longueurs car j'ai personnellement eu du mal à m'accrocher tout de suite. Ça prend un peu de temps pour décoller, quoi.
Mais ça reste tout de même un film assez divertissant, parsemé de dialogues plein de finesse et ça fait plaisir.

Rapide paragraphe sur la VF et la 3D :
Je n'ai pas eu l'occasion de le voir en 3D, mais sachez simplement qu'elle n'est pas indispensable pour apprécier le film. Comme je l'ai dis plus haut j'ai vraiment adoré les graphismes et je n'ai pas eu besoin de payer [insérez le prix d'une séance 3D dans votre cinéma ici] pour en profiter.
Pour ce qui est de la VF j'ai été surprise ! Même si je n'ai reconnu que peu de voix, la qualité du doublage était vraiment bonne et même le lip-sync était bien géré ! (c'est vous dire !)













Et maintenant, musique !

Et bien ce sera bref et décevant puisque je n'ai absolument pas remarqué la musique lors de la projection. Était-elle inexistante ou trop bien ancrée dans le film (ou j'étais trop à fond ?), toujours est-il que je n'en ai pas le moindre souvenir, elle ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je ne connais pas le compositeur, Dario Marianelli, mais je lui présente mes excuses. Je n'ai rien retenu de la bande-son (c'est TRÈS rare mais ça arrive), sinon la chanson du générique écrite par Eric Idle. Tenez, j'fais péter :
Donc bilan de la critique de cette petite curiosité d'animation et de ce que j'en ai pensé : Un film à l'animation exceptionnelle, avec une histoire simple mais bien ficelée. Des personnages attachants et drôles, des gags pour les petits et les grands. Et malgré quelques petites longueurs à certains moments du film, on est facilement plongé dans cet univers fou et déjanté. Un petit chef d'œuvre d'animation qu'il ne faut pas rater, et surtout pour lequel on reste APRÈS le générique ;) !!
À bientôt pour de nouvelles critiques ! N'hésitez pas à laisser votre propre avis sur le film dans les commentaires !

Toutes les images issues du film The Boxtrolls dans cet articles
sont la propriété de Focus Features.

28 juin 2014

Critique : "Dragons 2"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve pour une petite critique cinématographique du pas encore sorti Dragons 2 ("How To Train Your Dragon 2") que j'ai eu la chance d'aller voir en avant-première. Pour commencer, voici la bande-annonce :


ENFIN ! Ça faisait 4 ans ! 4 ANS ! 4 ans que nous, fans incontestables du premier opus, on attendait de voir débarquer la suite de ce qui avait été un chef d'œuvre (inattendu de la part de Dreamworks) ! Donc évidemment, beaucoup d'attente et d'espoirs de la part des fans du premier film. Voyons ce que ça donne !

Environ 5 ans après leurs premières aventures, on retrouve Harold (Hiccup) et Krokmou (Toothless) parcourant les cieux pour découvrir de nouveaux endroits, susceptibles de renfermer de nouvelles espèces de dragons encore inconnue, ou mieux, d'autres furies nocturnes. Au détour d'un glacier, ils tomberont sur le Dragon Rider, se révélant être la mère (prétendue décédée) de Harold, qui cruche là depuis 20 ans et recueille des dragons blessés. Elle leur annonce qu'une menace plane sur eux ; le terrible Draco, qui déteste les dragons, monte une armée de... dragons pour prendre le contrôle... des dragons (ouais, c'pas clair). Et accessoirement, être maître du monde.


On commencera traditionnellement par le paragraphe sur le graphisme/chara-design : Et bien si le premier film était chouettos, mais qu'on pouvait par moment compter les textures à l'image, le deuxième opus défonce sa maman et nous en met plein les yeux ! Les personnages sont impeccablement vieillis (sauf pour Astrid qui a, je crois, changé de couleur d'yeux), les décors sont sublimes (le nouveau look du village de Berk est à tomber) et puis... LES DRAGONS, quoi ! Que ce soit les effets de bouboules de feufeu ou même la manière dont ils sont designés, les créateurs du film nous ont offert une toute nouvelle gamme d'espèces de dragons dont on ne savait rien (à 4 ailes, à 20 yeux...). De ce côté-là, rien à dire, chapeau l'artiste !


Passons maintenant à nos personnages ! On retrouve dans le deuxième film toute la bande de persos qui nous ont fait mourir de rire dans le premier : Gueulfor, Varek, Kognedur, Rustik, Kranedur... Et ils sont toujours aussi drôles ! Entre les tentatives de séduction des uns, les gags débiles (mais qui marchent) des autres, ils n'en finissent pas de nous faire rire. Et on a un nouveau personnage qui rejoint la bande de rigolos en prime : Eret, fils d'Eret (doublé par Kit Harrington en VO, alias Jon Snow, alias l'homme qui ne sait rien) va contribuer à la rigolade au long du film, tout en étant un personnage assez intéressant (et beaugosse), mais qui n'a malheureusement pas le temps de passer sous le feu des projecteurs. J'ai d'ailleurs appris qu'il était déjà présent dans la série animée Dragons : Cavaliers de Beurk, série qu'il faudrait que je regarde un jour.
Ensuite, j'ai été très touchée dans ce film par le papa de Harold, Stoik. Les retrouvailles avec sa chérie vont l'adoucir, voire le faire fondre, et nous avec (et dieu sait que pour un type avec un nom pareil, c'est pas simple pour lui). On apprend également implicitement les raisons pour lesquelles il détestait les dragons dans le premier film, et c'est le genre de détails que j'kiffe tu vois.
En revanche, et parce qu'il faut bien un petit coup de gueule de temps en temps, je ne suis absolument pas convaincue par la mère de Harold, Valka. Madame débarque, prétend être la mère d'Harold et pas de problèmes tout le monde la croit sans avoir de preuves (du moins jusqu'aux retrouvailles avec Stoik). Moi je connais quelqu'un qui s'est pas laissé convaincre aussi facilement lorsque son père le lui a annonce *tousse*Luke Skywalker*tousse*. Oui bon à part ça, elle est noble, sincère, aimante. Mais je l'aime pas.
Rapidement, sur Astrid : Bon, je dois vous avouer que je n'ai jamais été fan de ce personnage (ouais, j'ai un souci avec les persos féminins de ce film, ouais). Déjà dans le premier film, je n'aimais pas sa personnalité, sa voix et l'attention qu'on lui portait me paraissait exagérée. De ce côté-là, ça n'a pas changé dans le deuxième, quoiqu'elle forme un très beau couple avec Harold. Il faut tout de même reconnaître que c'est un personnage assez badass, courageux et plus jeune j'aurais probablement voulu lui ressembler plus tard. Mais je l'aimerais le jour où elle commencera à montrer des faiblesses, c'est tout.
Et pour terminer avec les personnages, on va parler du couple principal du film : Harold & Krokmou. Inoubliable, magistral, le duo est encore plus soudé qu'avant. Les deux héros sont prêts à affronter ensemble les obstacles qui les attendent, de la manière la plus épique qui soit, mais des fois aussi de la manière la plus bouleversante. Touchants, attendrissants, émouvants, et nos cœurs ne cessent de faire des bonds à chaque pirouette vertigineuse. Harold et Krokmou nous rappellent dans ce deuxième film pourquoi on est tombés amoureux d'eux à la base, et pourquoi on va continuer de les aimer, encore et encore.
 Passons maintenant au scénario, les amis ! Et si vous me connaissez un peu, vous savez que c'est souvent à ce moment-là dans mes critiques que je commence à chercher la petite bête et à chipoter. Et damn, ce n'est pas parce que Dragons fait partie de mon top 3 de films d'animation préférés (entre Princesse Mononoké et la Planète au Trésor) que Dragons 2 va y échapper ! Rien que la mère qui fait presque office de Deus Ex machina et qui sort de nulle part... Je vais pas y revenir, mais ça m'a tout de même bien embêtée. D'autres détails aussi, comme le fait que (spoiler) Krokmou soit le "dernier de son espèce" (ce qui n'est pas logique) ou le fait (bien pratique) que les bébés dragons n'obéissent à personne, sans explication. Bon, je crache dessus, mais j'ai une théorie : Je pense tout simplement que certaines scènes/séquences étaient trop longues et non proportionnelles à leur utilité, gaspillant de précieuses minutes qui auraient pu être utilisées pour mieux cadrer certains détails. Comme la mère de Harold (non, je vais pas vous lâcher avec ça xD).
MAIS TOUT DE MÊME. Je serais vraiment un monstre cruel si je ne chantais pas les louanges du reste du film ! Il y a de TRÈS BONNES séquences (toutes les séquences de vol/combat/exploration), de très bonnes scènes entre certains personnages et je trouve que la fin du film est MAGISTRALE. Et pour la séquence du film qui m'a le plus retournée (et il est probable que je ne sois pas la seule), et bien c'est un gros spoiler donc comme d'hab' surlignez le texte suivant si vous n'avez pas peur, ou si vous avez déjà vu le film :
Bien évidemment, c'est la mort de Stoik qui m'a bouleversée. Le pire, c'est que je m'y attendais, mais ça ne m'a pas empêchée de chialer ma race jusqu'à la fin. La manière dont c'est fait, dont c'est montré (c'est presque trop cruel pour un film d'animation, je trouve). Et bien sûr, "l'enterrement" viking qui suit, dans les règles de l'art... Voilà, quoi. 
Un traditionnel petit paragraphe sur la VF et la 3D :

Si la voix de Astrid m'énerve toujours autant, j'ai remarqué en revanche que Donald Reignoux avait pris la peine de quitter son timbre de voix à la Titeuf afin de donner à Harold une voix plus virile, ce qui n'est pas pour déplaire. Par contre, je pense que la voix de Valka en français à contribué à ma non-conviction pour ce personnage (j'vous avais dis que je vous lâcherai pas avec elle).
Pour ce qui est de la 3D, si vous en avez l'occasion, ne vous privez pas ! C'est bien l'un des films à ne pas louper si l'on peut le voir en 3D ! C'est vraiment magnifique !

Et maintenant, musique !

Composée, comme dans le premier Dragons, par John Powell, la bande originale de Dragons 2 en un mot est : Merveilleuse. Le grand Powell nous offre non seulement nos thèmes préférés ré-orchestrés de manière épique, mais également de nouveaux thèmes, collant à la nouvelle atmosphère qui plane sur ce second opus. On a même droit à un morceau un peu plus pop au début du film, "Where No One Goes" interprétée par Jónsi (le même qui avait chanté "Stick & Stones au générique de fin du premier film), mais également à une chanson d'amour assez choupie, tout en restant viking, entre Stoik et Valka (qui me rappelle Noble Maiden Fair dans Brave). Voilà un p'tit avant-goût de la BO, comme d'hab' :
(Le CD de la BO sera disponible le 30 juin)


Donc, petit bilan de ce film et de ce que j'en ai pensé : Une suite comblant toutes mes attentes et ne me décevant en aucun point (sauf pour quelques détails, mais c'est vraiment du chipotage de ma part). Il est difficile de ne pas se laisser entraîner une nouvelle fois dans cet univers exceptionnel, de par ses personnages touchants, attachants et bouleversants. Pensé comme une trilogie, on doit s'attendre à voir arriver un troisième Dragons courant 2016, qui en aucun doute clôturera à perfection cette merveilleuse saga, s'il est fichu comme ses prédécesseurs. En tout les cas, Dragons 2 est sans conteste un des meilleurs films d'animation auquel on ait eu droit ces dernières années, et qui fait remonter Dreamworks dans notre estime. La date de sortie officielle de Dragons 2 en France est le 2 juillet, alors courez-y vite, mais préparez les mouchoirs. On rit, on pleure, mais surtout on adore. À ne rater sous aucun prétexte ! :)

Toutes les images issues du film Dragons 2 dans cet article 
appartiennent à Dreamwork Pictures.

À bientôt pour de nouvelles critiques ! N'hésitez pas à laisser votre propre avis sur le film dans les commentaires !


PS : Pour d'autres avis sur différents points du film, n'oubliez pas de checker la critique de ma copine Coloma Poppy ! (no spoilers)